Ma douce Véronique,

Calibrachoa

Ma douce Véronique,

Je ne suis pas, et je ne serai jamais, comme tu aimerais peut-être que je sois aujourd'hui : à chercher quelqu’un d’autre.

Je n’en ai ni l’envie, ni l’intention. Pourquoi le ferais-je ?
J’aime la durée d'une relation, la profondeur du lien qui se tisse avec le temps.
Et puis, qui voudrait échanger un trésor contre... quoi, au juste ? Certainement pas moi.

Alors oui, en attendant, je me transforme doucement en ermite : sport, musée, musique, théâtre, concert, informatique ... des livres, tablette, smartphone dans le lit, deux chats toujours là pour me surveiller, et Eva qui loge provisoirement ici, n’ayant pas encore trouvé son petit nid. (Elle relit parfois mes ébauches de textes qui te sont adressés... et trouve que le français une jolie langue.)

L'appartement vit sa meilleure vie dans un joyeux désordre...
Je prends des décisions seul, celles que j’aurais aimé partager avec toi (toujours en pensant, bien sûr, à ce que toi, tu aurais choisi).
Et des sorties entre amis... où invariablement revient la même question : "Et Véronique, elle vient ?"
Toujours toi, jamais loin. (Il faut croire que tu manques autant à eux qu’à moi.)

Hier encore, comme la semaine passée, j’ai tenté ma chance pour te croiser…
Raté.
Et pourtant, quelle magnifique journée c'était, idéale pour se promener, être ensemble, faire courir Joy.
Dommage que ce soit un week-end de travail pour toi.

J’aurais aimé partager ces moments avec toi : t’accompagner, me promener avec Joy, que ce soit à Bruges ou à Gembloux.
À Bruges, j’aurais accueilli Joy avec plaisir pour te laisser travailler en paix ;
à Gembloux, j’aurais préparé ton petit déjeuner ou t’aurais attendu pour t’accueillir tendrement à ton retour...
Mais bon, tu sais déjà tout cela.

Duchesse, Fast et moi fêterons nos anniversaires le 1er ou le 2 mai.
On ne sait pas encore où, ni avec quelle activité.
Duchesse tranchera en fonction de son travail ...

L’an dernier, tu nous avais manqué.
Cette année... pourrais-je espérer te voir sourire parmi nous ?

Ne sens-tu pas, toi aussi, au fond de toi, que nous pourrions être heureux ensemble ?
Laisse-toi aller... Je suis là.

Avec toute ma tendresse,

Laisse-toi aller... Je suis là.
Il n'y a que toi avec qui je veux avancer, aimer, bâtir, rêver.
Prends ma main, et inventons l'avenir : le nôtre, celui qui nous ressemble, celui qui nous attend.
Construisons ensemble ce bonheur que je ne veux partager avec personne d'autre que toi.

Moi, ton inclassable, tendre, sincère et vivant

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